Présentation

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Bienvenue sur le site Web de coordination et de communication du partenariat n° 895-2022-1003 du CRSH : La qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité.

Financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada jusqu’en 2027, ce partenariat de recherche réunit – pour la première fois – 14 universités, 70 chercheurs et 68 organismes publics et privés aux niveaux municipal, provincial et national.

Ce partenariat a pour but de stimuler un dialogue vital démontrant comment les personnes actives dans l’étude et la création de l’environnement bâti à travers le Canada peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité qui nous amène à une plus grande équité, à une plus grande valeur sociale et à une plus grande durabilité à un moment critique pour nos sociétés et pour notre planète.

Coordonné, depuis l’Université de Montréal, par la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations d’excellence (Prof. Jean-Pierre Chupin), le partenariat porte sur la diversité des environnements publics qui ont un impact sur la vie quotidienne de millions de Canadiens dans les espaces urbains, les bâtiments et les paysages.

Le programme a trois objectifs :

  1. Analyser les limites actuelles des normes environnementales et des modèles de durabilité pour nous rapprocher des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.
  2. Co-concevoir de nouvelles voies vers l’équité, la diversité et l’inclusion dans l’environnement bâti.
  3. Définir de nouvelles définitions et cadres d’application afin d’améliorer la valeur sociale de l’environnement bâti grâce à des feuilles de route vers la qualité.

Pour atteindre ces objectifs, le partenariat réunit méthodologiquement 4 ensembles d’acteurs concernés par l’utilisation, l’étude scientifique, la planification, la conception, la construction et la gestion des environnements bâtis :

  • Les citoyens (représentants des communautés incluant les minorités et les populations sous-représentées).
  • Les villes (acteurs nationaux, provinciaux et municipaux dans les marchés publics des environnements bâtis).
  • Organisations chargées d’évaluer la qualité (associations professionnelles, institutions chargées de décerner des prix, conseils, villes).
  • Les universités (équipes de recherche interdisciplinaires).

À une échelle sans précédent dans les disciplines du design au Canada, le projet rassemble 14 universités dont toutes les écoles d’architecture ainsi que la plupart des départements d’architecture de paysage et de design environnemental. Il mobilise 23 disciplines concernées par l’impact des environnements bâtis sur les citoyens. Soixante-huit organisations partenaires, y compris des institutions nationales et des organismes à but non lucratif, se joignent à une conversation portant sur quatre groupes thématiques afin d’aborder les considérations urgentes sur la qualité relatives à :

  • La justice spatiale et l’amélioration de la qualité de vie.
  • La résilience intégrée, la culture matérielle et la réutilisation adaptative.
  • Conception inclusive pour la santé, le bien-être, le vieillissement et les besoins spéciaux.
  • Processus et politiques soutenant la réinvention des environnements bâtis.

Cet extraordinaire effort de collaboration stimule la formation, les stages et les connexions entre des centaines d’étudiants et de communautés de pratique. Le partenariat s’engage dans une co-création intersectorielle de connaissances dont les résultats prendront la forme de « feuilles de route vers la qualité » (guides, analyses d’études de cas exemplaires, ressources pour la réflexion sur la conception et propositions de politiques publiques, etc.) ). Ceux-ci constituent un Atlas vivant bilingue de la qualité de l’environnement bâti_ _sur une plateforme numérique créée avec le soutien de la Fondation canadienne pour l’innovation. Conçu comme un forum public sur la valeur sociale, économique et environnementale de la qualité, l’Atlas vivant offre un accès libre à des répertoires de projets primés, des études de cas, des analyses comparatives, des ressources et des articles scientifiques, des podcasts didactiques interprétatifs, des cartes analogiques et des visualisations.

Directeur du projet :

Coordinateur administratif du projet :

  • Dimitri Weibel, Université de Montréal.

Postdoctorants :

  • Maria Patricia Farfan Sopo, à l’Université de Montréal
  • Morteza Hazbei, à l’Université de Montréal

Membres du comité de pilotage :

  • Doramy Ehling, Fondation Rick Hansen
  • Josie C. Auger, Université d’Athabasca
  • Terrance Galvin, Université Laurentienne
  • Miriam MacNeil, PSPC
  • Susan Speigel, OAA
  • Sara Jacobs, Université de la Colombie-Britannique
  • Nathalie Dion, Provencher Roy
  • Robert Wright, Université de Toronto
  • Trishtina Godoy-Contois, Université d’Athabasca
  • Samantha Biglieri, Université métropolitaine de Toronto

Subvention de partenariat du CRSH no 895-2022-1003

Pour consulter la liste complète des cocandidats, collaborateurs et partenaires officiels :

Lien vers la plateforme du CRSH :

https://www.sshrc-crsh.gc.ca/results-resultats/recipients-recipiendaires/2021/pg-sp-fra.aspx

Principes communs

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Le partenariat repose sur quatre principes :

la collaboration, la responsabilité, la participation et l’EDI (équité, diversité et inclusion), ainsi que le respect des connaissances indigènes :

(1) La collaboration est essentielle à ce partenariat, de même que la discussion et le dialogue. Le travail est basé sur le partage des tâches entre les chercheurs, les partenaires et les étudiants qui implique un soutien mutuel entre les sites de recherche, les projets situés et les groupes thématiques. L’implication des citoyens, des villes, des organisations de remise de prix, des universités et des étudiants dans toute la gouvernance est une extension directe de ce principe. Cette structure est conçue pour favoriser

(2) Responsabilité. Chaque site de recherche est dirigé par un chef de site, qui s’assure, au nom de toute l’équipe, que les travaux avancent et que les chercheurs, les partenaires et les étudiants entretiennent des relations de collaboration productives qui favorisent continuellement les objectifs. Le plus souvent possible, le chef de site est un *nouveau chercheur encadré par un chercheur senior ou à mi-carrière.

(3) La participation concerne le dialogue constant entre les 4 types de parties prenantes sur les sites de recherche locaux ainsi qu’au niveau national. Pour maintenir des niveaux élevés d’engagement, le partenariat maintiendra un calendrier d’au moins deux réunions annuelles par projet situé tout en impliquant des représentants des parties prenantes et une participation active aux deux conventions nationales annuelles (1 en ligne + 1 en personne). Ces activités offriront aux chercheurs, aux partenaires et aux étudiants de fréquentes occasions de s’engager collectivement.

(4) L’équité, la diversité et l’inclusion imprègnent l’ensemble du partenariat dans les sites de recherche et les projets situés, et par la participation des champions de l’EDI ainsi que des représentants des peuples autochtones. Le partenariat s’efforcera de maintenir la parité entre les sexes et d’éliminer les obstacles systémiques dans toute la structure de gouvernance et toutes ses activités. La diversité des compétences, des antécédents et des points de vue est essentielle à la réalisation des objectifs de recherche et à leur diffusion. Toutes les personnes nommées aux différents comités devront suivre des modules de formation sur les préjugés inconscients et deux des séminaires intégratifs communs (CIS 1 et 2) suivis par les étudiants diplômés sont consacrés à l’EDI et à la RI.

Objectifs de la gouvernance

  1. Veiller à ce que les objectifs du partenariat soient atteints (stratégie).
  2. S’assurer que les fonds sont dépensés comme prévu (gestion financière).
  3. Assurer la pérennité du partenariat (Gestion des risques)
  4. Assurer la performance du partenariat (surveillance du comité directeur)
  5. Assurer la culture et les valeurs du partenariat (EDI + Recherche indigène + cadres éthiques)

La gouvernance s’articule autour de 3 vecteurs :

  1. Le partage équitable et contrôlé des ressources financières (stewardship)
  2. Un engagement soutenu et équilibré de chacun des 4 groupes de parties prenantes sur l’ensemble des sites.
  3. Participation, formation et possibilités de stage pour les étudiants à toutes les étapes du partenariat.

La gouvernance s’articule autour d’une structure organisationnelle à quatre niveaux qui interagissent en permanence, la coordination étant assurée par l’équipe administrative (située à l’UdeM), qui donnera accès aux ressources de gestion.